Tournée Salon du livre de l’Outaouais- février 2023
À titre d’auteure jeunesse, lors de ma visite au Salon du livre de l’Outaouais, je ne m’attendais pas à connaître un tel succès avec mes poissons!
C’est l’éditeur Robert Soulières qui avait eu la bonne idée d’ajouter aux bas des pages titres différents poissons du Québec.
Lorsque j’ai appris que j’avais été choisie pour faire la tournée du salon du livre dans les écoles et que je rencontrerais plus de 600 enfants, j’ai entrepris de reproduire à l’échelle une douzaine de ces poissons et de les colorier afin de les faire découvrir.
Les voici!
Après avoir passé 2 à 5 ans dans ma rivière natale, je pars pour ma grande migration vers l’océan Atlantique. La majorité des mâles passeront un an au large des côtes de Terre-Neuve avant d’y revenir. Moi, je poursuis ma migration jusqu’aux côtes du Groenland avec les autres femelles. Je resterai en mer une ou deux années de plus. Je veux grandir au maximum pour pouvoir pondre des milliers d’œufs à mon retour.
Lucas accompagne son grand-père à la pêche. Il rencontre une foule de pêcheurs qui ont tous une théorie.
Je suis plus trapue que les autres salmonidés. Mes taches sont sombres sur un fond plus pâle. Ma nageoire caudale est plutôt carrée. J’apprécie l’eau fraîche des rivières et des lacs. Je suis carnivore et je me nourris surtout au crépuscule.
J’ai deux nageoires dorsales séparées, la première est épineuse et la deuxième à rayons mous. J’habite les grands lacs, les étangs et les rivières à faible courant. Je me nourris principalement au crépuscule. L’hiver, je demeure active sous la glace.
J’aime l’eau fraîche et bien oxygénée des ruisseaux, des lacs et des rivières. On m’appelle souvent truite mouchetée à cause de mes taches rouges entourées de bleu!
J’aime l’eau claire, fraîche et peu profonde. On me reconnaît facilement grâce à la bande rose de mes flancs argenté. Je suis carnivore. J’ai une grande bouche et des dents. Je me nourris au fond de l’eau et en surface.
J’aime l’eau fraîche des lacs ou des rivières. Je construis un nid de 30 à 183 cm de diamètre dans lequel une femelle viendra pondre entre 5000 et 14 000 œufs.
Selon mon habitat, mon corps peut être olive, jaune ou même gris et bleu avec de petites taches dorées. J’ai une tache blanche sur le lobe inférieur de ma nageoire caudale. J’apprécie l’eau fraîche agitée des grandes rivières et des grands lacs. Je me nourris de poissons, surtout de perchaude, mais je mange aussi des insectes, des sangsues, des écrevisses, des limaces, des petites couleuvres, des salamandres, des grenouilles et des petits mammifères.
On me surnomme le poisson-chat. J’ai de petits yeux, de petites dents et quatre paires de barbillons. Grâce à ces derniers, j’ai le sens du goût très développé. Ça m’aide à trouver ma nourriture la nuit. Je préfère l’eau chaude peu profonde. Je tolère bien le manque d’oxygène et la pollution.
J’aime l’eau très froide, claire et bien oxygénée. Je vis dans les lacs très profonds du Sud ou dans les régions nordiques. Je peux alors même vivre en rivière!
On me surnomme le saumon d’eau douce, car je ne vais pas en mer. Je préfère les grands lacs aux eaux claires et froides. Au début de l’été, je remonde la rivière dans laquelle je suis née pour creuser un nid. J’y dépose des milliers d’œufs que je recouvre de gravier. Les alevins sortiront du gravier en juin. Pendant 2 à 7 ans, ils habiteront la rivière avant de migrer vers le lac.
Avant 1950, on me retrouvait en abondance entre le lac Saint-Pierre et Kamouraska. J’ai été réintroduit dans le fleuve Saint-Laurent grâce à l’opération Renaissance en 2013. Maintenant, il faut se rendre en Gaspésie pour me pêcher. Je suis un poisson combatif qui fait la joie des sportifs.
Même si je suis le plus grand poisson des eaux douces du Québec, je demeure discret. J’aime rester au fond de l’eau, mais il m’arrive de faire des bonds spectaculaires pour me débarrasser des parasites. Je voyage du golfe du St-Laurent jusqu’à la Floride. D’origine préhistorique, je n’ai pas beaucoup changé depuis 250 millions d’années. Des artistes sculptent mes écailles, car elles sont en ivoire de mer.
Je sais! Il manque le brochet! Tous les enfants qui vont à la pêche me l’ont dit! Je vais donc le dessiner aussi! Et pour ceux et celles qui auraient envie de relever un défi, j’ai préparé une grille de mots croisés! Histoire de s’occuper en attendant l’été!